2 octobre 2010
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J’ai ravalé ma peine et me suis étouffée,
Lésée en oxygène et les yeux assoiffés,
Errant péniblement jusqu’à ma rémission,
Avec un ondoiement frisant l’aliénation.
Mon cerveau torturé a été délavé,
Ma mémoire altérée est un lieu dépravé,
Où gisent les relents d’un passé refoulé,
Au parfum pestilent de droiture inhalé.
Mon corps endolori affiche sa pudeur,
Malgré qu’il eu péri dans d’atroces douleurs,
Il n’est plus que cette ombre aux mains inanimées,
Qui foule les décombres d’une guerre entamée.
Ce n’est en ma force mais bien en ma faiblesse,
Que je trouve l’amorce de ma robustesse,
Mon unique défense est de rester debout,
Face à ce qui m’offense et me couvre de boue.
© Gaël Dewally – 10/2010