18 janvier 2010
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Je hais cette distance, qui de toi me sépare,
Petit bout de mon être, qu’il me tarde de voir,
Au terme de cinq jours qui paraîtront des siècles,
Je pourrai de nouveau voir ton regard espiègle.
Les matins sans tes pas descendant l’escalier,
Oteront la saveur des petits déjeuners,
Et l’odeur de ta peau si fraîchement lavée,
N’accompagnera pas mes réveils bousculés.
Te regarder partir, cela me désespère,
Même si pour grandir il devient nécessaire,
De te laisser goûter à cette liberté,
Pour qu’un jour tu décides de l’apprivoiser.