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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 17:42


On ne le perçoit pas à travers nos regards,Ange Gardien
Ni même en contemplant le reflet du miroir,
A nos côtés, il veille, toujours omniprésent,
Dans le creux de l'oreille, immobile et patient.

Il ne fait pas de bruit, il est juste présent,
En préservant nos vies des probables tourments,
Quand le ciel devient gris, pesant et menaçant,
Il se matérialise, en la bonté des gens.

Dans les périodes sombres, il se fait apaisant,
Quelque soit la saison, le temps ou le moment,
Il veille sur les doutes, et aide à avancer,
En éclairant les routes, noyées d'obscurité.

Peu d'être sont conscients de l'étoile qui luit,
Au dessus de leur tête, à l'abri de la pluie,
Avant qu'elle ne s'éteigne, sans faire de bruit,
Et que leur univers ne subisse la nuit.






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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 21:12



Il ne camoufle pas sa sensibilité,Part de féminité
Part intégrante de sa personnalité,
Dévoilant sans tabou son émotivité,
Qui est juste émouvante de sincérité.

Il détient l'équilibre de l'accord parfait,
Alliant subtilement les parties opposées,
D'un trait de caractère, parfois un peu trempé,
Mais savamment dosé sans être réprimé.

Il montre ses faiblesses, de manière touchante,
En ne craignant jamais de dévoiler ses peurs,
Toujours avec authenticité et pudeur,
Sans pour autant qu'elles paraissent exubérantes.

C'est cependant un homme des plus masculins,
Qui assume très bien son côté féminin,
Exprimant ses pensées en toute liberté,
Sans que l'on y décèle, la moindre ambiguïté.







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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 11:55


J'observe à mes heures la nature des gens,Nature Humaine
L'expression de leur coeur est pour  moi un présent,
D'une grande valeur et au désir constant,
D'accéder au bonheur, même à contre courant.

J'apprends de leurs mimiques, et de leurs expressions,
D'apparence statiques, bien qu'en ébullition,
Au son de la musique, de leurs intonations,
Au panel éclectique, des voix à l'unisson.

J'analyse l'éventail de leurs sentiments,
Qui se livrent bataille au coeur des éléments,
Et découvre la faille, de leur comportement,
Et le moindre détail de chaque mouvement.

J'aperçois la richesse de leurs différences,
Mêlée à la faiblesse de leur inconstance,
A travers l'allégresse de leurs divergences,
Aux allures diverses et doubles apparences.








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23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 16:31


N'allez pas croire, qu'ils sont le reflet de ma vie,
C'est une thérapie, pour les introverties,miroir
Les mots en exutoire, sont mon échappatoire,
Ces instants racontés, ne sont pas mon histoire.

N'allez pas croire que le flot de mes écrits,
Se déverse en pleurs sur des rimes établies,
Mon coeur est une éponge, qui absorbe les vies,
Et puis les interprète avant qu'elles ne s'oublient.

N'allez pas croire, que toutes les choses vécues,
Sont reflet du miroir, qui renvoie mon image,
Elles sont l'expression des âmes de la rue,
Aperçues un instant, semblables aux mirages.

N'allez pas croire qu'aux toiles que je dépeins,
Ne se mêle jamais ma sensibilité,
Qui s'avère parfois un peu exacerbée,
Par l'ambiance laissée dans ces lieux anodins.

N'allez pas croire, que ça les rend artificiels,
Il faut se projeter bien au delà de soi,
Afin de regarder pour la première fois,
Et habituer nos yeux à capter l'essentiel.

 


 


 

 

 

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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 20:33

 

 

Avant que le réveil,

Résonne à ses oreilles,

Course intérieure

Elle empreinte l'allée,

Courant sans s'arrêter.

 

Dans sa quête intérieure,

Elle affronte ses peurs,

Trouvant dans la douleur,

La force des vainqueurs.

 

En soufflant sur la mèche,

Qui obstrue sa vision,

S'élance tête bêche,

Trouvant sa direction.

 

Dans un élan d'envie,

Se jette dans la vie,

Balayant les ennuis,

Qui brouillent ses esprits.

 

Une main sur les hanches,

Elle attend haletante,

Et dévale la pente,

Des marches en avalanche.

 

Les minutes s'enchaînent,

Jusqu'à en perdre haleine,

Au rythme des foulées,

Laissées sur le pavé.

 

Remontant le sentier,

Elle inspire, apaisée,

De s'être libérée,

Du poids qui l'étouffait.

 



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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 17:46


A
mbiance familière, que celle d’une Gare,

Où se mêlent ensemble, multiples émotions,

Sur le quai nostalgique, témoin des « au revoir »,Quai de gare

Parade laconique, sentiment d’abandon.

 

Révèle à ma mémoire, des histoires vécues,

Conclusion de moments à tout jamais perdus,

Qui n’auront survécu plus loin que cette rue,

Laissant sur cette gare, un goût de déjà vue.

 

Des souvenirs d’antan, qui ici se réveillent,

Tel un lieu envoûtant qui n’a pas son pareil,

Pour faire pleurer les cœurs et voler les serments,

En fragment de métal et de vœux impuissants.


Quand sur le quai voisin, théâtre du bonheur,

Témoin des retrouvailles, qui arrivent à l'heure,

Succèdent aux larmes des instants de chaleurs,

De belles embrassades, qui apaisent les cœurs.



 

 

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 17:35

Distance

Je hais cette distance, qui de toi me sépare,

Petit bout de mon être, qu’il me tarde de voir,

Au terme de cinq jours qui paraîtront des siècles,

Je pourrai de nouveau voir ton regard espiègle.

 

Les matins sans tes pas descendant l’escalier,

Oteront la saveur des petits déjeuners,

Et l’odeur de ta peau si fraîchement lavée,

N’accompagnera pas mes réveils bousculés.

 

Te regarder partir, cela me désespère,

Même si pour grandir il devient nécessaire,

De te laisser goûter à cette liberté,

Pour qu’un jour tu décides de l’apprivoiser.

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 18:48

Mémoire d'un bancFièrement installé au pied d’un pin doré,

Il fait face au plan d’eau qui longe le chemin,

Entouré de grands arbres et de murs anciens,

Dans un cadre magique, bordé d’une forêt.

 

Nombre de promeneurs se sont arrêtés là,

Annihilant l’effet du sablier du temps,

Installés un instant sur le bord de son flanc,

Observant les espèces, qui ici se côtoient.

 

Des amants éperdus viennent s’y retrouver,

A l’ombre des regards des passants courroucés,

Dont il garde une trace, des amours déclarés,

Sous la forme gravée de leurs cœurs transpercés.

 

Il aura survécu au cycle des saisons,

Et supporté le poids des badauds à foison,

En bravant la douleur des lames dans sa chaire,

Il se maintient debout, stable et toujours très fier.

 

 

 

 

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 22:09


Elle roule sur la joue en torrent de larmes,Goutte d'eau

Quand la douleur s’égare au-delà de notre âme,

Comme un filet de peine, qui coule sur la peau,

Et laisse sur la bouche, le goût salé de l’eau.

 

Elle déborde du vase, lorsqu’elle est de trop,

Brisant la patience en mille petits morceaux,

Libérant inconsciente, le fruit de sa colère,

Quand enfin, elle parvient à mettre sur les nerfs.

 

Elle se fait grisaille lorsqu’elle tombe en pluie,

La couleur du moral tristement assortie,

Révélant la palette, dorée de l’arc en ciel,

En un cercle éphémère auquel elle se mêle.

 

Elle devient bijou, déposée dans le creux,

D’une gorge parée d’un métal très précieux,

Dévoilant la beauté de cette goutte d’eau,

Doucement réchauffée par le grain de la peau.

 

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 18:22


Rituelle conclusion que cette appréhension,Page Blanche

Qui succède aux écrits une fois achevés,

Après l’ultime mot, témoins d’inspiration,

Ravive ainsi le doute qui s’était levé.

 

Furtivement, j’apprivoise cette angoisse,

Qui me laisse à nouveau face à la page blanche,

Dont la vie n’a de sens que lorsque je m’épanche,

Déposant sur sa trame, les courbes de mes traces.

 

Un jour pourtant viendra où l’envie dissipée,

Devra céder la place, à la fatalité,

De cette page blanche, à jamais refermée,

Sur les maux et les rimes, que je n’aurais laissés.

 

Lui survivront alors des pages maculées,

Des émotions laissées au détour du passé,

Unique mémoire de ce temps révolu,

Où jamais une page n’était restée à nue.

 

 

 

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