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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 22:21


Au Pays des Merveilles,
Soudain je me réveille,Le-Pays-des-merveilles1.jpg
Tout est si différent,
Dans ce monde apparent.

Les choses que je croise,
Ont un regard turquoise,
Les chemins que j'emprunte,
Ont l'odeur de l'absinthe.

Au dessus de ma tête,
Me guide à l'aveuglette,
Une nuée d'étoiles,
Qui brille sur la toile.

Je ne suis plus moi même,
Cet être à la peau blême,
Venant de nulle part,
Qui errait au hasard.

Mon esprit vagabond,
Devient moins furibond,
Et mes pensées humaines,
Sont ici plus sereines.

Tous les bruits qui m'entourent,
Ne sont que mots d'amour,
Et mes peurs disparaissent,
Ainsi que mes faiblesses.

Je  n'entends plus l'appel,
Du monde parallèle,
Dont les murmures sourds,
Se font un peu moins lourds.

Mon corps même se fond,
En ce décor profond,
Où chaque frôlement,
Se fait intensément.

Tout est multiplié,
Pour me faire oublier,
La vie que je délaisse,
Et tous ceux que je laisse.








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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 21:12


J'écris pour apaiser,
En moi à tout jamais,J-ecris.jpg
Mon esprit épuisé,
Espérant le calmer.

J'écris pour dévoiler,
La clé de ces secrets,
Que je dois libérer,
Pour enfin m'envoler.

J'écris pour partager,
Des instants plus légers,
Où je ne fais que dire,
La joie de mes sourires.

J'écris pour m'enrichir,
Du poids de mes soupirs,
Que j'aime à déballer,
Au gré des mots mêlés.

J'écris pour exister,
De ces textes postés,
A travers le regard,
De qui pourra y voir.

J'écris beaucoup pour vous,
Et cela je l'avoue,
Pour toucher votre coeur,
Je donnerais mes heures.






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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 22:26


En entrant dans la pièce, je ressens la chaleur,
Du bain qui a coulé, en filet tout à l'heure,Le Bain
L'essence sensuelle, des huiles parfumées,
Se mêle aux arômes des bougies allumées.

La mousse qui m'accueille, enveloppe ma peau,
D'un nuage cotonneux qui effleure l'eau,
Déposant sur mon corps l'agréable senteur,
Du subtil mélange de toutes ces odeurs.

L'ambiance tamisée, propice à la détente,
Apaise mon esprit en mode dilettante,
Le mouvement de l'eau berce mes rêveries,
Au rythme régulier d'un jet qui tombe en pluie.

Les sens exacerbés par autant de torpeur,
Je sens les pulsations qui habitent mon coeur,
Profondément encrée dans cet état second,
J'inspire doucement, libérant les tensions.

L'humidité ambiante, dépose à la surface,
Une buée opaque, qui recouvre les glaces,
Où la danse troublante, des flammes se révèle,
Offrant à cet instant une beauté réelle.




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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 00:24


C'est la récréation,
Aucune opération,Recreation.jpg
Pour décompter les pieds,
Je fais ce qui me plaît,
En un joyeux brouillon,
Des sons en tourbillon,
Loin des belles tirades,
Qui battent la chamade.

Pas un alexandrin,
Pour ponctuer l'entrain,
De la cacophonie,
De cette poésie,
Car c'est récréation,
Aucune obligation,
Ni rimes appliquées,
En un rythme imposé.

Ici pas de contraintes,
Ni même de complainte,
Car c'est récréation,
Pas de ségrégation,
Tous les mots sont admis,
Même les plus petits,
Pas de vers exigus,
Ni de sous entendus.

Un grand chambardement,
Dénué de sentiment,
Un brouhaha de sons,
S'imbriquant sans façon,
Pour donner au final,
Un texte original,
Sans fausse prétention,
Car c'est récréation.

Pourtant je me relis,
Et malgré mon dépit,
Je dois me l'avouer,
J'ai du tout recompter,
Me voilà démasquée,
Je ne peux le cacher,
C'est là mon obsession,
Même en récréation...






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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 10:04

Dès la première note,
Elle est reconnaissable,photo guitare
La mélodie qui trotte,
Dans la tête inlassable,
Dès lors qu'à pas feutré,
Elle s'est installée,
Dans notre pavillon,
Au son d'une chanson.

Selon les circonstances,
Elle est très entraînante,
Sur bande originale,
Du film de notre vie,
Et devient estivale,
Les soirs en colonie,
Sur l'hymne des vacances,
Chanté en déferlante.

Ensemble regroupés,
Autour d'un feu de camp,
Nous aimons partager,
Ces mélodieux instants,
Au son d'une guitare,
En accompagnement,
Parcourant au hasard,
Les tubes du moment.

Qui seront la vitrine,
De toute l'émotion,
Que l'on emmagasine,
Sur les airs des chansons,
Et nous rappelleront,
Tous ces instants vécus,
Lorsqu'ils raisonneront,
A nouveau dans la rue.

Nous les fredonnerons,
Toujours spontanément,
Lorsqu'ils appartiendront,
A un tout autre temps,
Et que notre mémoire,
Deviendra le musée,
De toutes ces histoires,
A jamais racontées.







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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 11:34

Ame-soeur.jpg
La partie invisible, de l'antre de nos coeurs,
Renferme l'âme gardienne de nos valeurs,
Qui se révèle liée à celui qui l'abrite,
Par la complexité des liens qui les habitent.

Il arrive parfois qu'au détour de la vie,
On croise une autre âme que l'on trouve jolie,
Dont la similitude nous paraît troublante,
Et de premiers abords, simplement ressemblante.

Mais elle se révèle être bien d'avantage,
Que ce simple reflet dans notre paysage,
Fidèle et présente quelque soit la distance,
Elle devient vite celle dont on ne se dispense.

Ainsi les âmes soeurs qui se sont égarées,
Depuis le premier cri que nous avons poussé,
N'ont alors que de cesse de se retrouver,
Sans même contrôler cet indéniable fait.

Bien que cette fusion soit d'une puissance extrême,
Elle ne cache pourtant pas d'autres sentiments,
Que pourraient exprimer le coeur de deux amants,
Elle est juste expression de deux âmes qui s'aiment.






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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 18:25

Appartenance.jpg
Je garde un sentiment de non appartenance,
Semblable à un greffon imposé à la branche,
Compagnon du mal être de mon inconscience,
Qui insidieusement en moi s'auto déclenche.

Quant tout autour de moi, il se tisse des liens,
Pareils aux fondations pérennes en parpaings,
Je ne fais que bâtir un monticule en glace,
Qui m'éloigne un peu plus de ceux qui me font face.

Ce n'est pourtant l'envie qui manque à cette absence,
Ni même le reflet d'un trop peu de confiance,
Je ressens ce mal être, qui impacte mes sens,
Lorsque ma transparence, devient une évidence.

Comme si mon seul droit n'était que d'observer,
Derrière cette porte, qui m'interdit l'accès,
Et qu'il me suffirait simplement de pousser,
Pour enfin accepter que j'en détiens la clé.




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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 07:54
Terres de repos

Au coeur de la forêt se repose un grand homme,
Que la vie a quitté aux portes de l'Automne,
Sous un lit de girolles, aux collerettes jaunes,
Au parfum des fougères, qui doucement embaume.

Sur  les chemins privés, il aimait s'évader,
Au son du craquement des branches sous ses pieds,
A contempler la vie qui poussait sur le sol,
Pour mieux l'apprivoiser dans une casserole.

Il a fait d'un grand arbre natif de Sologne,
Mais aussi de Bretagne, terre de son enfance,
Sa dernière demeure, où il dort sans vergogne,
Se moquant désormais de ces longues distances.

Il aura dû attendre quarante trois ans,
Pour enfin apaiser son âme partagée,
Entre ses deux patries qu'il aura tant aimées,
Où porté par le vent, il vole librement.


                                                        









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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 00:10


J'aime célébrer ces journées d'anniversaires,Heureux-Anniversaire.jpg
Au côté des personnes qui me sont les plus chères,
En honorant ainsi le jour de leur naissance,
Au travers des moments qui ont leur importance.

Je veille chaque fois à ne pas oublier,
Et garde chaque date à tout jamais gravée,
Dans un coin de ma tête, en lettres capitales,
Pour ainsi souligner ce qu'elle a de spéciale.

J'aspire à lui donner un caractère unique,
Afin de partager des moments historiques,
Autour d'un verre levé à notre santé,
Au doux tintement des flutes entrechoquées.

A toi qui fête ce jour ton anniversaire,
Et dont la place, dans ma vie est particulière,
Je te souhaite une journée forte en émotion,
Au son des coeurs battant pour toi à l'unisson.



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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 17:25
Coeur de Marionnette

Je maintiens les parois de mon coeur qui déborde,
Avec la conviction qu'il tend à s'égarer,
Il n'en fait qu'à sa tête, en semant la discorde,
S'éloignant des limites, qui sont autorisées.

Pareil à un airbag que l'on a déclenché,
Dans la partie vitale, de ma cage étriquée,
Bloquant l'air inspiré, jusqu'à suffocation,
Me laissant étourdie par ma respiration.

Il tiraille mon corps et cela sans effort,
Son emprise sur moi, me crible de remords,
Telle une cible facile, de laquelle il se joue,
En toute impunité et sans aucun tabou.

Le souffle de sa chaleur brûle mes entrailles,
En un feu déclaré qui embrase l'émail,
Et dangereusement consume les barrières,
Que j'avais édifiées dans le coeur de la pierre.

J'aimerais contenter et pouvoir apaiser,
La faim qui le dévore, sans qu'il soit rassasié,
Bien que je  n'ai de choix que de le voir faiblir,
Subissant affamée, le goût de ses soupirs.

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Présentation

  • : Au Coeur des Mots
  • : Mon coeur est une éponge qui absorbe les vies et puis les retranscrit avant qu'elles ne s'oublient...
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