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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 10:27

Passer du simple au compliqué,

Je m’étais pourtant appliquée,

A suivre les routes tracées,

Loin des turbulences glacées.

 

Et sur les chemins de traverses,

J’ai emprunté en sens inverse,

Tout ce qui pouvait m’assurer,

Un horizon édulcoré.

 

Partie sans même une boussole,

Mes enjambées foulaient le sol,

Certaines de savoir par cœur,

L’itinéraire du bonheur.

 

Mais lorsque dans un cul de sac,

J’ai sauté pieds joints dans les flaques,

Rien de tout ce qui m’entourait,

N’effleurait ce que j’espérais.

 

Comment faire ici demi-tour,

Loin de cet endroit sans atours ?

Marcher à nouveau dans mes pas,

Ne me mènerait qu’au trépas.

 

Si tout cela n’était qu’un leurre,

J’aurais alors commis l’erreur,

De m’attacher à diriger,

Mes pieds selon mes préjugés...

 

Et si je posais là le doigt,

Sur un point certes de guingois,

Mais qui mériterait pourtant,

D’accepter quelque contretemps…

 

Alors tenter une embardée,

Loin de toutes fausses idées,

Serait je pense un bon moyen,

D’exiler mes choix cornéliens.

 

Me rattacher à la terre-ferme,

Et ainsi pouvoir mettre un terme,

A ces projets démesurés,

Que le temps a contre-carrés.

 

 

© GD – 02/2011

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 17:44

Ce jour devait rester le plus beau de sa vie,

Au lieu de ça il fut celui où il périt,

Abattu comme un chien à juste vingt cinq ans,

Car l’heure était venue de « descendre du blanc ».

 

Afin de provoquer notre gouvernement,

Sont sacrifiées les vies de français innocents,

Accablant de douleur des familles meurtries,

Reçues à l'Elysée au nom de la patrie.

 

Quel est ce fichu monde où règne la terreur,

Où voler une vie n’a que peu de valeur ?

Quel espoir avons-nous de voir renaître un jour,

L’entraide et le respect au milieu de deux tours ?

 

Notre réalité dépasse la fiction.

Contrôle parental sur les informations,

Qui sont le quotidien d’un monde en perdition,

Que l’on ose appeler : la civilisation.



© GD - 01/2011

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 18:04

Posé sur le buffet, un cliché noir et blanc,

Vestige d'un passé au sourire accueillant,

Qu'un homme dictateur guidé par la folie,

A au nom d'une race à jamais démoli.

 

Quand furent déportés les hommes de sa vie,

Elle fut terrifiée d’assumer sa survie,

Parquée dans un wagon aux sombres destinées,

Une étoile brodée sur un haut chiffonné.

 

Chaque matin le froid venait lui rappeler,

Que la vie résistait dans ses membres gelés,

Mais les cris étouffés des femmes torturées,

Lui chuchotaient tout bas que son heure viendrait.

 

Afin que son esprit survive à la douleur,

Elle se raccrochait aux cimes du bonheur,

Gravies dans le passé auprès de sa famille,

Lorsqu’elle avait le choix d'être une petite fille.

 

Loin des camps nauséeux ses rêves la portaient,

Où elle osait prier sans cacher sa fierté,

Où sa rage de vivre avait raison du pire,

Lui ouvrant les sentiers d'un tout autre avenir.

 

De l'instant capturé avant cette infamie,

Il ne reste plus rien qu'une femme endormie,

Qui garde à tout jamais au fond de sa mémoire,

Les traces d’un moment sombre de notre histoire.

 

 

© GD – 01/2011

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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 18:08

Si j'avais le courage de mes illusions,

Activement j'irais et sans appréhension,

Me jeter sans répit dans cette folle quête,

Une fleur au fusil en guise d'amulette.

 

Et si j'avais le cran de combler mes envies,

Loin de tous ces carcans, je mènerais ma vie,

Sans crainte de devoir un jour rendre des comptes,

A tous ceux qui n'ont rien à envier à ma honte.

 

Mes pas dénués de chaîne auraient pour ambition,

Une toute autre voie que celle qui au fond,

Emprunt de sa candeur m'a jetée à l'amère,

Loin des rêves déchus qui me comblaient naguère.

 

Gagnée par ce désir de vouloir m'évader,

Autant qu'il m'est possible à grandes enjambées,

Etre cette amazone au courage exemplaire,

Libèrerait mes vœux d’un regain salutaire.

 

Utopique Illusion bien longtemps réprimée,

Me permet désormais de ne plus m’arrimer,

A contre courant de ce que je rêvais d’être,

Sans jamais renoncer au ciment de mon être.

 

 

© GD – 01/2011

 

 

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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 00:40

J’entends ses pas feutrés glisser tout près de moi,

Doucement il s’approche et m’effleure du doigt,

J’ose à peine bouger pour ne pas l’apeurer,

Bien que mon seul souhait soit de le capturer.

 

Parfois imprévisible et quelque peu sauvage,

Un excès de zèle pourrait me faire ombrage.

Je ressens sa chaleur flotter contre ma joue,

Et mon visage entier se drape d’acajou.

 

Je suis épouvantail. Ma posture statique,

Pourrait avoir sur lui un effet magnétique,

En lui donnant soudain l’envie de se poser,

Ne serait-ce un moment sur mon corps apaisé.

 

Si proche désormais que j’hume son parfum,

Je sens mon désir près d’arriver à sa fin,

Le souffle court. Enfin, je suis à sa hauteur.

Il se love, se cale et s’endort… Quel bonheur !

 

 

   

© GD– 01/2011

 

 

 

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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 22:40

Tout passe, se fane, s’effrite et s’affadie,

La vie n’est qu’un amas de pales comédies,

Où la longévité n’est que pure hérésie,

Dans un monde où tout change au gré des fantaisies.

 

Les sentiments gagnés rouillent au quotidien,

Perdant de leur saveur dès lors qu’on les obtient,

Sans que l’on s’évertue à les entretenir,

Sur de les posséder quoiqu’il puisse advenir.

 

A peine apprivoisés que déjà s’atténuent,

Les premiers mots laissés comme une mise à nue,

Inconscients de devoir un jour survivre au temps,

Ils raisonnent déjà d’un accent charlatan.

 

Hier à tes côtés je m’étais retrouvée,

Ton regard me happait et tes mots m’abreuvaient,

Aujourd’hui tu es là et pourtant ton absence,

Raisonne bruyamment à travers tes silences.

 

 

© Gaël Dewally – 01/2011

 

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 08:24

 

Vous qui regagnez vos pénates,

Pendant que certains se débâtent,

L’apocalypse est pour demain,

Et troublera votre train-train.

L’alerte orange est déclarée,

Oyez, oyez, restez cloîtrés !!!

 

C’est la valse des naufragés,

Qui squattent les routes enneigées,

Piquant la une « Aux Enfoirés »,

Sur nos écrans télévisés.

 

De l’habitacle calfeutré,

De votre voiture empêtrée,

Le quotidien des gens des rues,

Vous est tout à coup apparu,

Le temps d’une unique soirée,

Leur vie vous avez effleurée.

 

Echoués sans aucun recours,

Que celui d’attendre le jour,

N’avez-vous jamais ressenti,

Une seule once d’empathie,

Pour tout ceux qui sans domicile,

N’ont que faire de vos nombrils.

 

Demain matin vous gagnerez,

La chaleur de votre foyer,

Pendant que dans la Capitale,

La nuit aura été fatale,

A ceux qui n’ont pas eu le choix,

Que de se coucher dans le froid.

 

 

© Gaël Dewally – 12/2010

 

 

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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 12:48

Une année se termine, une autre recommence,

Et comme à chaque fois on y met l’espérance,

De voir à nouveau naître une nouvelle chance,

De connaître ces vœux que l’on fait en silence.

 

Comme un nouveau départ, comme une renaissance,

On met tant de ferveur à croire à l’évidence,

Qu’en ce jour fabuleux de la nouvelle année,

Nos souhaits connaitront de belles destinées.

 

Qu’en sera-t-il alors quand cette année échue,

Devra céder la place à une autre ingénue,

Qui pensera comme elle être l’ambassadrice,

De merveilleux moments et de jolies prémices.

 

Moi, tout ce que je veux c’est un peu de gaité,

La chaleur d’un foyer avec à mes côtés,

Les amours de ma vie et puis de l’amitié,

Rien de bien compliqué, ni même bien sorcier.

 

Avec aussi en prime un soupçon de bonheur,

Des soirées près du feu, des chamalows grillés,

Ces petites choses qui n’ont de l’intérêt,

Que lorsqu’on les partage avec un peu de cœur.

 

Voilà, je tiens mon vœu, mon vœu le plus précieux.

Vivre des jours heureux entourée de tous ceux,

Qui ont au quotidien une grande importance,

Et qui comble ma vie juste par leur présence.

 

 

© Gaël Dewally – 12/2010

 

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 20:27

Je crois que je vais mieux… Mais je crois seulement !

Parce qu’on ne sait jamais vraiment d’où vient le vent.

Tu crois te relever quand une main discrète,

Se dresse à tes côtés et t’appuie sur la tête.

 

Je crois que je vais bien… Enfin ce que j’en dis,

Demain qu’en sera-t-il si je me contredis ?

Après tout je n’ai pas le don de deviner,

Si mon entrain vivra jusqu’à l’après diner.

 

Je crois sans en douter et j’en suis bien certaine,

Que de ma destinée je reste la gardienne,

C’est l’humeur du moment, rien de bien établi,

Il suffirait d’un rien pour que cela s’oublie.

 

Je crois que c’est aisé de se leurrer soit même,

Et de ne mieux aller qu’au gré de mes poèmes,

Car bien plus compliqué serait de m’avouer,

Que malgré mes souhaits je pourrais échouer.

 

 

© Gaël Dewally – 12/2010

 

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 12:33

Je ne reprendrai pas ce tube délaissé,

Que je chantais tout bas en faisant mes lacés,

Ce jour de neige là n’est pas qu’une chanson,

Il me glace les pieds, me secoue de frissons.

 

Cette étendue blanchâtre à peine maculée,

Est un ravissement pour mes yeux emballés,

Par les courbes vierges aux horizons lointains,

Qui semblent protégées d’un drapé de satin.

 

Sa tenue éphémère en est bouleversante,

Malgré les aléas de ses chaussées glissantes,

Et quand les pas laissés souillent sa pureté,

Il ne reste bientôt qu’un linge tacheté.

 

Afin de protéger cette beauté parfaite,

La neige se fera de plus en plus discrète,

Pour alors s’effacer comme tous ses ancêtres,

Dans le creux d’un fossé et ainsi disparaître.

 

 

© Gaël Dewally – 12/2010

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