Passer du simple au compliqué,
Je m’étais pourtant appliquée,
A suivre les routes tracées,
Loin des turbulences glacées.
Et sur les chemins de traverses,
J’ai emprunté en sens inverse,
Tout ce qui pouvait m’assurer,
Un horizon édulcoré.
Partie sans même une boussole,
Mes enjambées foulaient le sol,
Certaines de savoir par cœur,
L’itinéraire du bonheur.
Mais lorsque dans un cul de sac,
J’ai sauté pieds joints dans les flaques,
Rien de tout ce qui m’entourait,
N’effleurait ce que j’espérais.
Comment faire ici demi-tour,
Loin de cet endroit sans atours ?
Marcher à nouveau dans mes pas,
Ne me mènerait qu’au trépas.
Si tout cela n’était qu’un leurre,
J’aurais alors commis l’erreur,
De m’attacher à diriger,
Mes pieds selon mes préjugés...
Et si je posais là le doigt,
Sur un point certes de guingois,
Mais qui mériterait pourtant,
D’accepter quelque contretemps…
Alors tenter une embardée,
Loin de toutes fausses idées,
Serait je pense un bon moyen,
D’exiler mes choix cornéliens.
Me rattacher à la terre-ferme,
Et ainsi pouvoir mettre un terme,
A ces projets démesurés,
Que le temps a contre-carrés.
© GD – 02/2011